La Liberté Générale

FRANCE / 2009 / 52' / VF
Genre
Docufiction
Scénario
Didier ROTEN avec la participation des historiens Marcel DORIGNY et Bernard GAINOT
Réalisation
Didier ROTEN
Production
Coproduction ANEKDOTA / RFO Avec le soutien du CNC du Fonds Images de la diversité, du Département de la Charente-Maritime et de la Région Poitou-Charentes, de la PROCIREP et de l'ANGOA du Ministère de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales

Disponible en DVD

C'est apparemment dans un élan d'enthousiasme unanime que les Conventionnels ont décrété, le 16 pluviôse an II (4 février 1794), l’abolition générale et immédiate de l'esclavage dans les colonies françaises.

S’il est vrai que l’application de cette mesure fut toujours contestée et ne devint partiellement effective qu’en Guadeloupe, à Saint Domingue et en Guyane, elle n’en a pas moins constitué l’un des événements les plus importants de l’histoire de notre civilisation.

Pour  beaucoup d’anciens esclaves le travail forcé va rapidement remplacer le travail servile, la liberté générale n’est pas la liberté absolue, pourtant de réels progrès  vont marquer cette courte période peu connue de l’histoire.

Des soldats et des officiers de couleurs intègrent l’armée française.

Des députés antillais investissent le champ politique pour défendre les libertés nouvelles.

La Société des amis des noirs renaît sous le nom de Société des Amis des Noirs et des Colonies.

Les tenants de l’intégration républicaine œuvrent pour le développement de l’instruction publique et créent les départements d’outre-mer.

Mais le regroupement imposé aux militaires de couleur sur l’île d’Aix en 1798 marquera le retour de la discrimination.

Car tout un courant de pensée n’a jamais admis la remise en cause de la hiérarchie raciale et du système de plantation esclavagiste.

Le désarmement des troupes coloniales sera un préalable au retour à l’esclavage et au préjugé de couleur qu’instaurera le Consulat.

 A travers les joutes oratoires des députés de la Convention et du Directoire, des chroniques de la presse révolutionnaire, des correspondances privées, et des interviews d’historiens, nous plongeons dans l’atmosphère délétère de cette fin du 18ème siècle où la question coloniale va devenir un enjeu politique majeur et marquer pour longtemps l’opinion publique française.

 

 

 


Distribution

Image François VIVIER

Montage Philippe CONSTANCIN

Musique originale Pascal Ducourtioux

Avec dans le rôle de :

Sonthonax  : Philippe Grelard, julien Raimond : Greg GERMAIN

Sophie De Grouchy et Voix off : Sophie APREA, Etienne Mentor : Adama NIANE

Bonaparte : Jean Marc DESBOIS, Ministre : Didier POULAIN

Victor Hughes : Frans BOYER, Alexandre Dumas : Alexandre LACAILLE-BRUNEAU,

Les soldats : Eric MC KEE, Dominique OKE-ALLOGO, Farouk MALIKI, Edouard PREIRA,

Luc DIABIRA (le tambour), Alain MOTIKI, Kesnel NERVILUS, Christophe PIGA,

Les députés : Freddy NAIL, , Philippe COUTEAU, Cyril POT, Serge MAMADOU, Nicolas SOVROVIC, Jacques DEVELAY, Michel BROOCKY, Roger-Pierre BONNEAU, Patrick AUTHIER, Xavier PIERRE, Thomas BLANCHET,

Les convives : Pascal FRANKS, Roberto LAHALLE, Jean Yves LISSONNET, José VARELA, Véronique DESCAMPS,

Les colons : Benjamin SCAMPINI, Joël PYRENE, Frédéric POIRIER,

Président du tribunal : René Claude GIRAULT, Président de l’Assemblée : Alain DAROUX ,

Délégué : Jacques EPAUD, Lacrosse : Didier LESQUELEN,

Garde : Jacques BARBIN, Général Dumas : Louis Lecavalier,

Imprimeurs : Albert Leroy, Claude Chauffeteau